L’amour infini qui me traverse.
Les mots trop petits qui enferment l’immensité que j’ai ressentie. La gratitude d’avoir retrouvé mon âme. Il y a 7 ans, elle a initié ce chemin de retour vers moi. Vers l’histoire et l’enveloppe qu’elle a choisies. Les ombres, les blessures, les noirceurs. Qui sont et seront encore les voies de passage vers le retour au cœur.
Depuis la naissance de ma fille, je n’ai rien écrit ici. Non pas parce que je n’ai pas le temps, l’espace ou la disponibilité à moi et à mon inspiration. C’est vrai que je n’ai plus tout ça. Mais je n’écris pas parce que je ne sais pas comment le dire.
Et puis j’ai trouvé des sœurs que j’ai connues tant de fois, et qui m’aident à retrouver la voie, sans peur. Mettre au monde ces retrouvailles avec la foi, avec dieu, avec la vérité qui brûlait au fond de moi. Comme brûlent ces mots qui essaient de sortir.
Je ne veux plus me cacher, cacher la beauté de ce qui se révèle. Des morceaux du puzzle qui se recollent un après l’autre, à chaque rencontre, à chaque prière, à chaque fois que je pose mes mains sur ces terres.
Et le plus grand cadeau dans tout ça, ce n’est pas la beauté, ce n’est pas la grâce, ce n’est pas la lumière. C’est d’avoir retrouvé des sœurs. Comme si toutes les rivières qui s’étaient éloignées se rejoignaient en un centre, un cœur. En ce tournant de l’humanité.
Alors que le secret et la discrétion ont été ces dernières années mon refuge, elles
me poussent aujourd’hui à vivre cet amour du Christ et de la Mère Divine au grand jour.
À ce jardin de roses, douces et immenses, droites et puissantes. Qui me guident sur mon chemin de retour.
Avalon, Octobre 2024.