Ce cercle est une invitation à explorer l’histoire de ton corps à travers les archétypes féminins et les âges de la vie. Le corps dans toute sa poésie organique, comme véhicule terrestre et réceptable de nos émotions. Notre corps comme un pont entre l’être profond qu’il abrite et le monde extérieur qui le touche mais parfois le blesse aussi. Mais également le corps social, trop souvent enfermé dans des diktats de beauté d’une société patriarcale qui participe à faire du corps des femmes un objet de désir et de consommation. Le corps individuel et singulier trouve alors échos dans les récits de nos sœurs, l’intime touchant l’universel au service d’une guérison commune.

Ce cycle de quatre cercles se présente tel un voyage pour se remembrer et retrouver la totalité du soi. Apporter de l’amour et de la guérison là où le corps a été jugé, renié, bafoué ou malmené. Restaurer son intégrité et l’expression de son intelligence. S’incliner devant sa loyauté, sa délicatesse, sa puissance, sa résilience. Ses blessures aussi. Pour s’offrir à le sentir dans toute sa beauté et son caractère sacré. Pour faire un pas vers l’acceptation de ce qu’il a traversé et apprendre véritablement à l’aimer. Pour renouer avec sa sagesse corporelle, retrouver sa souveraineté et jouir de sa liberté.

Un voyage dans l’intime aux échos d’universel.

C’est l’histoire du corps des femmes.

C’est l’histoire de ton corps de femme.

4 cercles au fil de la lune et des saisons de la vie

Printemps, lune croissante, la jeune fille : l’aube de notre vie de femme, les menstruations, les premieres relations intimes. Quelle empreintes gardons-nous de notre jeune fille intérieure ?  

Été, pleine lune, la mère : chaque mois notre corps de femme fabrique le potentiel d’une vie, cet archétype nous relie à notre pouvoir créateur de manifestation. Il nous ramène aussi à la notion de maternité : notre rapport à notre mère et notre lignée de femme, notre désir ou non de le devenir, parfois la douleur d’un désir d’enfant non assouvi, ou les blessures d’un maternité parfois si difficile à apprivoiser. Aujourd’hui dans notre vie de femme, que nous murmure la mère en nous ?

Automne, lune décroissante, l’enchanteresse : l’automne de notre vie apparaît souvent comme un glissement vers plus d’authenticité en se détachant de certains diktas de la société patriarcale. L’enchanteresse, la magicienne consciente de son pouvoir personnel, lève le voile et s’assume sans se soucier des codes qu’elle bouscule. A l’échelle de la vie, cette période correspond à la phase de pré-ménopause, période parfois mal vécue par les femmes qui subissent des désagréments corporels dans une société qui n’ouvre pas d’espaces d’accueil de cette phase si bousculante. Dans le grand chaos hormonal, quelles révolutions intérieures impulsent l’enchanteresse ?

Hiver, nouvelle lune, la femme sage : voici venu l’hiver de notre cycle et de notre vie à l’échelle de la roue du féminin. Laisser mourir à soi ce qui n’a plus lieu d’être dans la grande jachère hivernale. Se déposer dans la matrice terrestre. Réceptive et intuitive, la femme sage se tient dans la tranquilité à l’écoute des messages du subtils. A l’échelle de notre vie, cet archétype nous confronte à la vieillesse. Nos sociétés contemporaines occultent cette période de la vie, et le corps des femmes d’autant plus qu’il ne correspond plus au culte du jeunisme. Quelles représentations et émotions associons-nous à cette phase ? La femme sage nous connecte à cette sagesse ancienne en nous, hérités de nos grand-mères, la que sabe, dont parle Clarissa Pinkola Estes. Que chuchote l’Ancienne en vous?