Cette nuit j’ai eu une vision de notre cercle.
Un rassemblement de femmes tout autour de la terre.
J’ai vu nos utérus unis, connectés à l’invisible, touchés par l’infini.

Et je me suis souvenue de ce rêve.
Le rêve que chaque femme redevienne un jour la prêtresse de son ventre.
Le rêve que chaque utérus soit béni par la lumière de l’amour et de la paix.
Le rêve que nos voix s’élèvent et que le monde se souvienne de la médecine de nos matrices.

Ces derniers mois j’ai plongé dans des terres sans fond. J’ai recueilli le silence. Je me suis immergée comme jamais dans mon ventre, pour créer la vie. Et j’ai tant aimé me retirer. Peler les couches, encore. M’abandonner au flow du divin et du sacré. Recevoir les enseignements. Ecouter les messages. Et découvrir la puissance de l’obscurité.

Et avant de passer de l’autre côté, de m’offrir corps et âme à l’inconnu, de me laisser ouvrir et fragmenter, j’ai à cœur de nous réunir mes sœurs.

Pour remercier.
Pour honorer.
Pour s’incliner.
Et pour prier.
Pour nos matrices.
Et les matrices du monde.