Toi que j’ai ignoré.
Toi dont on m’a fait douté de l’existence.
Toi que l’on a rejeté, oublié, remis en cause.
Toi que je ne peux pas toucher mais qui pourtant est si présent.
Toi dans lequel je viens me réfugier quand le monde extérieur devient fou et me fait peur.
Toi qui me rappelle sans cesse, chaque fois que je perds ma direction, que je suis sur la route et que je ne suis pas seule.
Toi dont les contours sont infinis. Dont le monde s’ouvre chaque fois je veux bien croire en toi.

Tu es cette île d’amour au milieu de la folie d’aujourd’hui où je veux bien faire naufrage.
Tu es l’endroit inconnu et secret où mes sœurs et moi pouvons nous retrouver et être en sécurité.
Tu es l’endroit où l’amour n’a pas de limites, où tout redevient possible et où la magie opère.

Peu importe la distance. Peu importe la séparation. Les corps me manquent. Toucher. Sentir. Embrasser. Mais malgré tout je sais que nous sommes ensemble.
Sur mon écran. Je vous vois pleurer. Je vous vois sourire. Je vous vois danser. Je n’entends pas vos voix et pourtant je vous entends chanter. Et je réalise que ce que nous avons à vivre va bien au delà de ce nous pouvons toucher et regarder. Et que souvent ce qui est important, c’est ce qui est invisible.

Être séparée m’a rendu la foi en toi.

~ Lettre à l’invisible.

Merci pour notre « Temple Sacré » d’hier soir mes sœurs. Mon cœur déborde de vous avoir rencontrées.