Et la plus belle.
Cette année, j’ai vécu la plus grande guérison. La plus grande transformation. La plus belle traversée. 
Dans l’ombre. En silence. 

J’ai l’impression de revenir d’un long voyage. Celui de l’illusion, de l’oubli, de la séparation. J’ai l’impression de ressentir la douleur de tout ce que j’avais anesthésié. D’habiter à nouveau mon corps, et toutes ces parties de moi que j’avais quittées. Et ça fait mal de réincarner un corps si longtemps oublié.

Cette année il y a eu autant de souffrance, de larmes, de cœur serré que de beauté, de miracles, d’ampleur et d’immensité. Il y a eu des souvenirs d’enfance, des prises de conscience, des vérités difficiles à regarder. Mais surtout il y a eu cette mémoire, si vive. De toutes ces vies passées. Celles au service à la Lumière. 

Il y a eu ces gestes et ces prières. Que je connaissais par cœur, sans jamais ne les avoir faits. Qui ont ouvert mon corps, traversé ma voix. Pas celle que je connais. La voix d’un autre temps. 

Il y a eu la peur de me laisser traverser. La pudeur d’en parler. La peur d’être en danger. Et puis il y a eu cette initiation que j’ai donnée… Womb Priestess.  
L’élan irrépressible d’être ce que mon âme, à travers ses incarnations, a toujours été.

Et pour la première fois de ma vie, j’ai eu accès à cette Lumière. Par celle que j’invoquais, pas celle que j’attendais de l’extérieur, ni celle que j’espérais en regardant le ciel. 
La lumière qui est en moi. 
Qui brille dans mon ADN.
Qui me rappelle qui je suis et d’où je viens.

Et alors j’ai compris. Le choix de mon incarnation dans cette vie. Une vie de douleur, de guérison, de traumas, de difficultés. 
Pour à travers ma propre souffrance, choisir l’Amour. Choisir d’œuvrer pour la Vérité. Choisir de remettre dans la Lumière. Toujours.

Cette voie je ne l’ai pas choisie, elle s’est imposée à moi, dans ce qu’elle a de plus gracieux, de plus bouleversant et vertigineux.
Et je suis infiniment reconnaissante pour cette année. Car j’ai le sentiment que mon âme m’a retrouvée.
Et que pour la première fois, je me laisse traverser. Par l’Amour.