Même quand le vent souffle fort le roseau ne plie jamais
Toi, mon roseau.
Mon soutien
Mon pilier.
Petite sœur rencontrée dans le désert.
Je bénis ce jour où mon âme t’a retrouvée.
Traverser l’immensité.
Dormir contre la Terre.
Allumer le feu pour se réchauffer.
Crier dans le vent.
Apprendre de ta liberté.
De ce brin de vie qui même lorsque l’incendie ravage tout sur son passage trouve à nouveau le courage de pousser.
Tout semble nous séparer et pourtant il y a cet endroit où nos mains se tiennent comme pour se promettre de ne jamais se lâcher, où nos forces se rejoignent pour soutenir l’insoutenable, où un regard suffit pour tout comprendre, tout se dire et tout accepter.
Ensemble nous avons porté la souffrance, les cris, les larmes, les pleurs. Nous avons soutenu la transformation, cru en la guérison, témoigné de l’éveil de nos sœurs. Nous avons écouté nos cœurs se réouvrir malgré la douleur.
J’ai l’impression qu’ensemble nous avons réécrit une histoire. Une histoire qui parle d’amour, de courage et d’espoir. Une histoire où les femmes se retrouvent. Où les femmes se souviennent. Et réapprennent à s’aimer.
Tu seras dans chaque feu que j’allumerai, chaque étoile que je regarderai, chaque rivière où je me baignerai, chaque fleur que je déposerai.
Merci. Merci pour la traversée Hélène Gadoury