Je n’ai pas quitté ma terre d’accueil ici au Portugal depuis mon retour du Brésil cet hiver.
6 mois sont passés.
6 mois qui m’ont montré que tout ce que je cherchais ailleurs se trouvait déjà ici.
6 mois qui m’ont montré qu’à force de courir c’est moi que j’évitais.
6 mois qui m’ont appris la patience, le renoncement, la résilience. Et qui m’ont permis enfin d’incarner ce que je transmets.
6 mois qui ont été la plus grande médecine que la vie pouvait me donner.
Être celle qui reste plutôt que celle qui part.
Apprendre un peu plus de cette Terre, m’en imprégner, aimer sa lenteur et sa simplicité.
Aujourd’hui c’est le cœur serré que je reprends la route, le corps fatigué à l’idée de voyager. Mais comme à chaque fois que je m’envole, quelque chose s’éveille en moi.
Un élan si fort.
La liberté de celle qui ne sait pas où elle va.
L’innocence de celle qui se livre à ce que la vie décidera.
Me retirer, écouter les messages, m’inspirer, écrire, retrouver mon énergie, plonger en moi, créer, me nourrir de cette solitude et en nourrir mes projets.
Avec ma seule présence comme compagnon de voyage.
Me donner pour pouvoir à nouveau vous donner.
Apprendre autant que je transmets.
Retrouver certains de mes enseignants, en découvrir d’autres, me former, me déposer, être soutenue à mon tour dans un espace sacré.
Aujourd’hui, je pose les pieds en Italie alors je laisse juste la place au plaisir, à la beauté et à la vie.