Je ressors d’une formation qui m’a totalement bouleversée. Retourné mon âme. Explosé mon cœur. Pour mieux me retrouver. Sentir. Être en lien. Présente. Vivante. Je sens qu’il y a comme un filtre qui s’est levé. Qui me donne cette sensation d’être nue. Ouverte. Fragile. Mais qui me donne aussi accès à quelque chose de plus grand. J’adore apprendre. J’adore découvrir. J’aime avancer sur ce chemin. Enlever les couches. Encore. Expérimenter. Être cette exploratrice que j’ai toujours été. Et toucher du doigt ce divin que pendant si longtemps je n’ai pas osé nommer. Et j’ai une gratitude immense pour tous ces pas que j’ai fait.

Et puis hier, nous avons clôturé un cycle de cercles avec 12 autres femmes. Et l’une d’entre elle a dit: « Vivre, ça suffit ».

Cette phrase. Reçue comme une claque au milieu de la figure. Ou je dirais plutôt comme une bouffée d’air.

“Vivre, ça suffit”. Tout est là. Dans ces trois mots. Tout est dit. La réponse que sans le savoir je cherchais en m’agitant de tous les côtés. Moi qui cours encore. Qui cours toujours. Et si je n’avais plus besoin de tout ça. D’apprendre plus. De guérir plus. De creuser plus profondément à l’intérieur de moi. Cette quête du mieux, du plus juste, du plus aligné, du plus authentique. N’était-ce pas finalement que la vie que j’étais venue chercher en venant ici. Qui me permet de guérir et d’avancer. Ce cadeau qui est là, posé devant moi mais que finalement je n’ai jamais osé ouvrir.

Sentir mon cœur battre. Mon énergie grandir. La moiteur dans mes mains. Mon souffle qui inspire. Le vent sur ma peau. Mon ventre qui me parle.

En fait, je n’ai plus besoin de tout ça. Parce que pour apprendre et pour grandir, vivre ça suffit.